CARTE BLANCHE DE PLAY 4 PEACE DANS LE SOIR

P4P-le-soir 

Pas de mi-temps pour la solidarité dans le match contre le covid-19.
Par Ayman Ramdani, fondateur de Play 4 Peace

Déjà plus de huit semaines que nous luttons contre le virus, contre la mort, contre la faillite, contre la solitude, contre la promiscuité, contre l’envie de sortir, contre le besoin de serrer ses proches dans les bras…

Déjà plus de deux mois que nous luttons, mais surtout, plus de deux mois que nous nous adaptons à ce tout nouveau mode de vie. Ainsi, grâce à nos capacités de résilience, nous avons trouvé des solutions pour continuer à travailler, échanger, s’entraider, faire du sport.

Cette crise sanitaire nous a fait prendre conscience de notre capacité d’adaptation, quelles que soient les conditions à l’instar d’un sportif de haut niveau, et de profiter de chaque situation pour aller plus loin.

Aujourd’hui nous sommes tous quasi comme des sportifs ayant atteint la mi-temps de jeu et il nous faut tenir, ne rien lâcher, garder confiance dans nos coéquipiers pour être plus fort et gagner tous ensemble !

 

Aptes à jouer la seconde mi-temps ?
La mi-temps, c’est aussi le moment de tirer les premiers enseignements. La crise rend tout à coup visibles des choses qu’on avait parfois oubliées ou délibérément mises de côté : le rôle clé de certaines professions et la difficulté inhérente de ces métiers, les inégalités sociales, la précarité des familles monoparentales, l’adversité continue des personnes porteuses d’un handicap… Par manque de moyens, exténués, en quasi-rupture, ces personnes seront-elles capables de jouer la seconde mi-temps ?

 

Sport et culture laissés pour compte
Si l’on se penche à présent sur le cas de Bruxelles plus particulièrement, l’on constate qu’avant la crise du coronavirus, 4 jeunes sur 10 vivaient sous le seuil de pauvreté. Nous savons que ce taux déjà bien trop élevé, malheureusement, augmentera.

Des aspects essentiels de notre vie sociale deviennent, pour beaucoup, des loisirs inabordables. Face aux urgences et à la réduction des moyens, le sport et la culture sont simplement interdits pour des catégories entières de la population. Il semble toutefois urgent de rappeler que la culture et le sport doivent être des droits pour tous et en particulier pour chaque jeune et des vecteurs de cohésion et d’inclusion sociales. Il ne s’agit nullement d’un luxe, mais bien d’une nécessité criante !

LIRE LA SUITE  SUR LE SITE DU SOIR

"Play4Peace contributes to my personal development in many areas (non-exhaustive list): at the intrapersonal level, I develop new skills through the training and responsibilities offered, at the interpersonal level I make enriching encounters and academically I can study at the Play4Peace House in optimal conditions. Participating in organized activities and events is always a golden opportunity! "

Moussia Garelik
Student in human and social sciences at ULB

Mailing-List

X
We respect your privacy.